Peindre un mur foncé en blanc, sans se rater
Vous redoutiez ce moment et il est arrivé. Vous ne pouvez plus voir en peinture ce mur bleu marine dont vous aviez tellement envie il y a cinq ans. Pas de raison de vous en vouloir, repeindre un mur foncé en blanc n'est pas une affaire si compliquée.
Du temps et un budget à ne pas négliger. Voilà le premier conseil à prendre en compte avant de s'attaquer à des travaux de peinture blanche sur un mur foncé. Pas besoin de connaissances ultra techniques pour se lancer, mais suivre les étapes à la lettre est fortement recommandé. Suivez le guide !
Les précautions à prendre pour ne pas laisser de trace
Comme pour toute tâche de bricolage, repeindre un mur foncé en blanc demande patience et minutie. Si toutes les étapes nécessaires à la réalisation de ce projet ne sont pas respectées, il est fort probable que le résultat final ne soit pas à la hauteur de vos espérances. Afin d'éviter toute déconvenue, il est essentiel de ne pas voir à la baisse les moyens consacrés à cette mise en œuvre et donc d'investir dans une sous-couche. Utilisée pour bannir traces et remontée de pigments sur la nouvelle peinture, elle est surtout indispensable pour éteindre la première couleur. Prenez également note que repeindre un mur en blanc ne rime pas forcément avec sous-couche blanche. Au contraire, il est fortement recommandé d'en choisir une légèrement teintée dans un coloris plus clair que celui présent au mur.
Les étapes pour repeindre un mur foncé en blanc
En suivant ces quatre étapes, vous mettez toutes les chances de votre côté pour recouvrir sans traces votre mur foncé d'une finition blanche.
- Nettoyer le mur : préparer le mur pour assurer l'adhérence d'une couche de peinture est indispensable. Commencez par remplir un grand seau d'eau tiède à laquelle vous ajouterez un peu de savon ou de lessive de surfaces. Puis, à l'aide d'une éponge, nettoyez le mur par petits mouvements circulaires avant de rincer à l'eau claire. L'objectif de cette étape : retirer poussière, saletés et graisses qui s'y sont déposées et créées au fil du temps.
- Poncer le mur : une fois le mur bien sec, il est temps de passer au ponçage. Si cette étape est recommandée, elle n'est cependant obligatoire que si votre surface à peindre présente des aspérités ou des fissures. Pour lisser l'ensemble, deux solutions s'offrent à vous : l'utilisation d'une ponceuse murale électrique, ou, si la superficie est peu importante, la cale à poncer équipée de papier de verre. Comme pour le nettoyage, réalisez des mouvements circulaires jusqu'à ne plus sentir aucun défaut. Vous terminerez cette étape en passant un chiffon légèrement imbibé d'eau sur le mur afin de retirer les derniers résidus de poussière.
- Appliquer une sous-couche : pour camoufler et empêcher la remontée des pigments de l'ancienne peinture, l'utilisation d'une sous-couche, aussi appelé primaire, est essentielle. Une fois le rouleau chargé, appliquez généreusement sur le mur en employant la méthode en croisé (de bas en haut, puis de gauche à droite). Attention à ne pas repasser trop de fois aux mêmes endroits au risque de créer des surépaisseurs ! Lissez la sous-couche, puis laissez sécher. En général, une seule couche de primaire suffit à couvrir une couleur foncée.
- Finir par deux couches de peinture : une fois votre mur sec, soit quatre à six heures après l'application de la sous-couche, vous obtenez une opacité totale de l'ancienne peinture. Vous pouvez alors démarrer la dernière étape tant attendue : repeindre le mur en blanc. Pour un résultat parfait, deux couches seront nécessaires. Respectez bien le temps de séchage entre chacune d'entre elles, deux à six heures selon le type de peinture utilisée, au risque de gâcher tout le travail accompli au préalable.