Fabriquez des étagères récup' et déco avec Les Dédées "Nous nous sommes rencontrées chez André le fripier qui nous a surnommées : les filles du Dédé"
Nous nous sommes rencontrées au marché de Maisons-Alfort (94), habituées à la farfouille chez André le fripier qui, suite à notre association, nous a surnommées "les filles du Dédé", d'où le nom de notre blog lancé début 2010 : Les Dédées. Ce choix résume bien notre goût pour la fripe, la chine, la récup', la bidouille, mais aussi l'esprit gouailleur des marchés et le commerce d'un autre temps, plus convivial. D'après nos amis, nous avons chacune un style et une touche bien personnelle dans les associations osées et les mélanges de couleurs. L'idée du blog s'est concrétisée suite à notre rencontre amicale et à l'encouragement de notre entourage qui nous a poussé à faire connaître nos talents.Tenir une boutique était trop compliqué car nous avons chacune une activité professionnelle différente. Le blog était donc la solution pour montrer et vendre, sans vitrine, nos trouvailles et créations mais surtout pour partager notre passion en donnant des idées au travers de nos bavardages et de nos photos.
Depuis quand êtes-vous tombées dans la marmite de la déco, des loisirs créatifs ?
Anne : mon père était bricoleur et ma mère s'adonnait à la couture, au tricot, à la broderie, au macramé et à la déco. J'ai presque appris à lire dans 100 Idées ! Comme tous deux aimaient l'ancien, ils nous ont traînés, mes frères et moi, dans tous ces endroits hier détestés et aujourd'hui adorés : antiquaires, brocantes, puces, salles de ventes... Et la récup', ils pratiquaient aussi ! Du coup, j'ai toujours été créative, j'ai toujours aimé dessiner, bricoler, coudre, broder, décorer, imaginer, transformer les objets, aménager les espaces... Enfant, je voulais être vendeuse de laine pour arranger les couleurs, puis étalagiste pour imaginer des vitrines, ou encore accessoiriste de théâtre afin de créer des ambiances à l'aide d'objets, de chapeaux, etc. Tout un programme !
Ben : la déco et la bricole, cela m'a pris sur le tard. Mon goût pour revisiter des objets, les faire ressurgir du passé et m'intéresser à mon espace de vie s'est révélé au contact des deux autres Dédées. Je n'attendais peut-être que cette rencontre pour avoir davantage envie de créer et de remettre au goût du jour les objets souvent venus de mes souvenirs d'enfance... On s'y met un brin et on y prend vite goût !
Kate : je suis tombée très tôt dans la marmite ! En effet, mon papa était récupérateur de fers et de métaux. J'étais donc à bonne école pour apprendre à chiner, fouiner, récupérer, transformer et conserver les choses du passé. Ma marraine, douce fée, m'a appris à tricoter et crocheter dès la maternelle, alors que j'apprenais à lire et écrire. Mon imagination et une maman créative ont permis d'associer le tout.