Les revêtements de sols écologiques

Parmi le grand choix de revêtements de sols proposé, un nombre très important se trouve dans la catégorie des revêtements écologiques.

Le carrelage en céramique, grès ou terre cuite, la pierre naturelle (calcaire, grès, ardoise, marbre, granit, gneiss), le (vrai) Linoléum et le caoutchouc naturel, les tomettes, les dalles de pierres naturelles, les dalles de galets, les fibres végétales, les dalles de lièges, les fibres naturelles (coco, sisal, jonc de mer…) et la grande famille des bois certifié FSC (chêne, hêtre, mélèze, érable, pin, bambou, pavés de bois…). Tous ces revêtements de sols ont pour caractéristique écologique d'absorber la chaleur du soleil, et améliorer la qualité de l'air.

Pour ne pas se tromper sur le plan écologique, mais aussi sur le plan pratique, vous devez tenir compte à la fois de vos exigences pour le type de pièces et des avantages et inconvénients de chaque matériau.

Selon l'usage de la pièce, vous choisirez plutôt un revêtement de sol minéral résistant et facile d'entretien (pour une entrée), ne craignant pas l'humidité (pour une cuisine ou une salle de bains) ou plutôt un revêtement d'origine végétale souple, ne retenant pas les poussières et saletés (pour les chambres). Ou bien encore compatible avec un chauffage par le sol, donc peu isolant, lorsque c'est le cas...

Les critères à prendre en compte sont comme toujours : la durabilité du matériau, l'origine de la matière première (son temps de transport jusqu'à chez vous est déterminant en terme d'énergie utilisée), l'énergie émise pour sa fabrication et ses possibilités de recyclage en fin de vie. Le revêtement de sol doit en outre ne pas être une source de polluants de l'air intérieur ni émettre de produits toxiques en cas d'incendie.

Ces premiers critères nous obligent à éliminer ;

  • les revêtements de sols en PVC, qui émettent des COV (composants organiques volatiles) et contiennent des phtalates (plastifiants dont les effets nocifs sur la santé sont l'objet de nombreuses études depuis 20 ans ;
  • les stratifiés qui émettent des COV et encore trop de formaldéhyde ;
  • certains parquets contrecollés (la colle chimique rejette du formaldéhyde, émet des COV, du toluène, du terpène) ;
  • les moquettes synthétiques et les moquettes en laine selon la composition de leur sous-couche (elles produisent de l'électricité statique et sont des réservoirs à acariens, poussière et allergènes) ;
  • tous les planchers en bois ne sont pas écologiques. Certains bois très bon marché subissent de nombreux traitements chimiques. 

caleSur le plan écologique, il faut s'interdire les parquets en bois exotique, à cause du transport et de la gestion douteuse de ces forêts même bardées de certifications car certaines sont détournées).

caleAutre problème, celui des colles (utilisées pour la fabrication des lames multicouches et lors de la pose) qui émettent des COV et du formaldéhyde. Les colles non polluantes ne sont pas encore sorties des laboratoires, à part celle en latex. On préférera donc pour le moment les colles vinyliques en dispersion aqueuse à faibles émissions de COV.