Quand les capitales investissent nos intérieurs Les capitales au centre de notre intérieur

Souvenirs, souvenirs

Paris, New-York, Londres... Les grandes capitales ont toujours eu la cote pour s'afficher sur des objets touristiques. Mais aujourd'hui, des toits de Paname aux rues de la grosse Pomme, elles règnent également sur nos intérieurs. Une tendance qui traduit une volonté de retrouver le particularisme propre à chaque ville à une époque où la mondialisation tend à abolir les frontières. "Aujourd'hui quand on passe d'une grande ville à l'autre, on trouve les mêmes enseignes. Alors que quand on voyage, on a envie de ramener quelque chose de typique, de particulier à ce lieu", constate Vincent Grégoire du bureau de style NellyRodi.

Clichés, vous avez dit clichés ?

Dès lors, les symboles forts deviennent les emblèmes d'une nouvelle tendance déco. A commencer par la Tour Eiffel, "La Parisienne", qui incarne la féminité et l'impertinence de la plus belle ville du monde. Un peu cliché ? "En cette période de crise, on tend à revenir aux périodes où les choses allaient mieux. Les clichés deviennent alors sécurisants." Certains objets qui auraient pu paraître kitch connaissent un retour en en grâce. On n'a jamais vu autant de drapeaux anglais, de bus et de cabines téléphoniques rouges dans les collections. Parmi les taxis jaunes qui filent sur les tableaux, la Statue de la Liberté fait revivre dans le salon le mythe américain.

Bousculer les codes

Via leurs icônes ou leurs symboles de référence, les trois capitales donnent le ton dans nos intérieurs. Mais comment les associer pour ne pas transformer son salon en boutique à souvenirs ? Comme souvent en déco, tout est dans l'art du dosage. "Il ne faut pas hésiter à jouer sur les clins d'œil. Casser les codes trop figés d'un intérieur classique ou même design " conseille Vincent Grégoire. Un torchon Tour Eiffel dans la cuisine, des assiettes à dessert avec des monuments colorés à glisser dans son service de mariage ou encore des coussins originaux sur un canapé viendront mettre la pièce à l'heure anglaise, française ou encore américaine.