Avant-après : un appart' gagne une chambre et de la lumière

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Avant-après : un appart' gagne une chambre et de la lumière
Sombre et un brin étouffant, ce 72 m² offrait tout de même un beau potentiel, sous réserve de pouvoir y aménager une chambre supplémentaire afin que les propriétaires puissent y séjourner sans peine. Pari relevé haut la main par l'architecte d'intérieur Camille Hermand. Zoom sur une rénovation sans faute. 
Bienvenue dans le Marais. Au 2ᵉ étage d'un immeuble datant de 1900, cet appartement de 72 m² était vieillissant. Très cloisonné, assombri par des poutres apparentes et des meubles foncés, il ne demandait qu'à être rafraîchi. Expatrié en Asie, le couple qui rachète les lieux souhaitent en faire leur futur pied-à-terre lors de leurs passages dans la capitale. Quand ils en confient la rénovation à Camille Hermand, il ne correspond ni à leurs envies, ni à leurs besoins. 

Créer trois chambres, là où il n'y en avait que deux

Partie du principe que "l'architecture est l'art de la contrainte", l'architecte d'intérieur s'est amusée à transformer les lieux. Ouverts au maximum, mieux distribués et modernisés, ils sont beaucoup plus faciles à vivre, qu'on y vienne solo, en duo ou avec les enfants. Démesurée, l'entrée a été largement diminuée et la pièce d'eau s'y est même invitée, alors qu'elle était à l'origine entre les deux chambres existantes. Autrefois agencée dans une pièce dédiée, la cuisine s'ouvre aujourd'hui sur le salon et offre ainsi une place toute trouvée à une troisième chambre à coucher, comme demandé. Très grande, la seconde chambre de l'appartement a été en partie réduite afin de laisser plus de place à celle créée dans l'ancienne cuisine. La salle d'eau s'est transformée en cabinets et les WC sont devenus une buanderie bien pratique pour y laver et faire sécher les draps entre deux séjours parisiens. Adapté à tous les membres de la famille, ce nouvel agencement offre une certaine souplesse d'évolution, au cas où les enfants souhaiteraient faire leurs études dans la Capitale ou s'y installer pour de bon.
© Pauline Le Goff/Camille Hermand Architectures