Oreiller : 1/3 de sa composition n'est pas du tout ce que vous croyez
Et si votre oreiller n'était pas vraiment celui que vous croyez ? Que vous possédiez un modèle en plume ou en fibre synthétique, un tiers de son volume ne serait finalement pas ce que vous croyez... Et c'est bien dégoûtant.
Quand on sait qu'on passe environ 25 ans de notre vie à dormir, ça en fait du temps passé avec un oreiller ! Et c'est bien parce que c'est un compagnon du quotidien que vous le choisissez avec soin. Carré ou rectangle, en plumes ou en mousse, souvent moelleux, parfois ergonomique... Les solutions ne manquent pas pour vous aider à passer de douces nuits mais ça ne change pas la réalité de votre oreiller : celui-ci n'est pas seulement douillet pour vous et c'est même un nid idéal pour les microbes. Tellement, qu'une étude dévoile qu'un tiers du volume de votre oreiller est constitué de tout autre chose que ce qui est noté sur l'étiquette de la composition. Attention, vous risquez bien de ne plus dormir sur vos deux oreilles.
Ce qu'on trouve dans votre oreiller... est dégoûtant
Une étude londonienne menée par l'hôpital Saint-Bartholomew et le London NHS a montré qu'au bout de deux ans d'utilisation quotidienne, les oreillers réservaient bien des surprises. Ils pourraient alors être constitués d'un tiers d'acariens, vivants ou morts, ainsi que de leurs excréments. De quoi donner peu envie de poser sa tête sur celui-ci nuit après nuit ! Parmi les autres éléments que l'on retrouve dans l'oreiller : des peaux mortes et aussi de nombreux microbes. Grâce à la chaleur du corps, la transpiration et les squames de peau que l'on perd chaque nuit, l'oreiller offre en fait les conditions idéales pour qu'une petite colonie se développe. Vous voilà prévenus !
Comment l'éviter ?
Pour rappel, pour des raisons d'hygiène évidentes et des questions d'usure, un oreiller doit être changé tous les deux à trois ans. Mais pendant cette durée de vie, changer la taie d'oreiller et penser que cela suffit à s'offrir un oreiller propre est une erreur. Il faut penser à le laver régulièrement, à raison de tous les deux ou trois mois pour les oreillers synthétiques et de deux fois par an pour ceux en plumes, plus délicats. À noter qu'il faut impérativement laver son oreiller après avoir été malade sous peine de prendre le risque de se recontaminer. On évite aussi d'échanger son oreiller avec son partenaire et on les lave toujours au même moment.