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Manuella Lahaye, vitrailliste free-lance
Amoureuse de la couleur, peintre, Manuella Lahaye se forme il y a 5 ans à Chartres au métier de vitrailliste. A 31 ans, elle est une vitrailliste indépendante épanouie. Question à la créatrice sur sa pratique et son métier.
J'admire les tapis persans, les motifs des tissus, la dentelle ou encore dans un autre registre, l'art pauvre. J'aimerais jouer avec les matériaux industriels, en incorporant du fil de fer au vitrail, du grillage...
Justement, avez-vous des projets spécifiques ?
Oui, j'envisage aussi de réaliser des vitraux pour les chambres d'enfant, ainsi que des vitraux aux motifs floraux japonais.
Dans quelle pièce le vitrail est particulièrement bien adapté ?
Les vitraux se mettent partout, dans une entrée, une salle de bains, un salon, à partir du moment où il y a, derrière, une source lumineuse.
Quelles sont les alternatives au vitrail ?
Les stickers et les peintures sur vitrail existent, mais ils se posent en surface et n'ont donc pas une longue durée de vie. Les dalles de verre qui s'assemblent avec du joint de ciment se rapprochent davantage du vitrail.
Il est bon de vérifier s'il n'y a pas de chocs ou de rayures. Attention aussi à la peinture sur verre (cela se voit en grattant), aux faux vitraux qui palissent dans le temps.
Est-ce cher en matières premières ?
Oui, la pratique du vitrail est très onéreuse. Le verre s'achète 400 € le mètre carré, et seuls quatre-cinq fournisseurs existent en France pour acheter son plomb, son verre et son émail, comme Prévost ou GK Technick.
Le four est aussi un véritable investissement, car il faut compter au minimum 2000 €.
Comment apprendre le métier de vitrailliste ?
Le Centre International du Vitrail est une bonne référence. Ils organisent de nombreux stages où l'on apprend le vitrail de A à Z. Je conseille aussi la Maison du Vitrail à Paris ou l'école de Vannes-le-Châtel.
Contact
Manuella Lahaye
29 rue de la Paix
44600 Saint-Nazaire
Tel. 06.14.64.82.27
manuella.lahaye@gmail.com
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