Cette méthode japonaise cartonne à la rentrée pour désencombrer et repartir léger

Vous rêvez d'un intérieur à la décoration plus minimaliste pour accueillir la nouveauté ? Alors voici une approche venue du pays du Soleil-Levant, simple et respectueuse, qui fait de plus en plus d'adeptes. Pourquoi pas vous ?

Cette méthode japonaise cartonne à la rentrée pour désencombrer et repartir léger
© Mariia Korneeva - stock.adobe.com

En cette rentrée, nombreux sont ceux qui ressentent le besoin de faire un bon tri dans leur intérieur, de se débarrasser du superflu et de retrouver une atmosphère apaisante. Cette période de renouveau est l'occasion rêvée de se (re)créer un véritable cocon de simplicité, un refuge minimaliste où l'on respire enfin. Mais comment s'y prendre quand on croule sous une accumulation d'objets, meubles, souvenirs, vêtements ou papiers, héritage d'années de petites compulsions et de procrastination ?

Depuis quelque temps, une approche venue tout droit du Japon se diffuse doucement en Europe et gagne nos intérieurs trop encombrés. Cette méthode, loin d'être un simple effet de mode, propose une philosophie radicale centrée sur l'essentiel. Loin de prôner le dépouillement extrême, elle rappelle que posséder moins permet d'apprécier davantage ce que l'on garde et d'évoluer plus librement, sans poids inutile. Elle agit presque comme un souffle de légèreté, aussi bien dans la maison que dans l'esprit.

Mais de quoi s'agit-il exactement ? Cette discipline définit le tri non pas comme une corvée agaçante, mais comme une étape consciente et respectueuse. On apprend à se questionner sincèrement sur l'utilité ou la valeur émotionnelle réelle de chaque chose, avec bienveillance, mais sans concession au superflu. Le but n'est pas de bousculer son intérieur en un coup, mais d'ancrer un mouvement durable, pour que l'on reparte à chaque rentrée avec une sensation de nouveauté et de clarté.

C'est ainsi que la méthode japonaise connue sous le nom de danshari entre en scène. Ce terme se décompose en trois kanji ou caractères : "dan" pour refuser, "sha" pour jeter, et "ri" pour séparer. Ensemble, ils traduisent une philosophie du désencombrement par étapes, qui invite à dire non aux choses inutiles, éliminer ce qui s'est accumulé et se détacher du superflu. Pour la mettre en place facilement chez soi, commencez par un petit coin, une pièce ou même un tiroir. Posez-vous la question : cet objet m'apporte-t-il vraiment quelque chose aujourd'hui ? Si la réponse est non, remerciez-le puis laissez-le partir. Installez une routine simple : chaque semaine, un petit tri qui évite la surcharge. Bientôt, cette méthode se fera naturellement et transformera la rentrée, puis chaque période charnière de l'année, en un véritable nouveau départ, libéré de l'encombrement.

Avec le danshari, désencombrer n'est plus une corvée, c'est un art de vivre qui offre espace et sérénité. Idéal pour se recentrer et créer un environnement propice à la créativité et au bien-être. Alors, prêts à faire peau neuve dans vos intérieurs ?