Ils transforment leur pièce débarras et la maison prend d'un coup de la valeur
On a tous connu cette pièce bureau devenue débarras au fil du temps. Ce n'est pourtant pas une fatalité quand on découvre ce qu'en ont fait les pros de Maéma Architectes. Idées de folie à la clé.
Cachée près du Père Lachaise, cette maison en bois exotique fait figure de cocon inattendu au cœur du XIe arrondissement. Séduits par son petit jardin et sa tranquillité, deux choses rares en pleine ville, les propriétaires ont voulu repenser les lieux afin d'en exploiter au maximum les volumes atypiques. Pour ce faire, ils ont confié le projet au cabinet Maéma Architectes.
Avec ses 200 m² à la forme irrégulière mono-orientés, la maison manquait d'optimisation. Malgré ses grandes baies vitrées et ses beaux volumes, elle ne répondait pas aux envies et besoins de la famille qui allait y vivre, tant elle rêvait d'espace, de lumière et d'un style inspiré des années 70 aux vibes californiennes.
Très inspirés, les architectes Rachel Marcus et Nicolas Aubert-Maguéro ont repensé les lieux autour d'un grand rez-de-chaussée ouvert, imaginé comme un ensemble cohérent et fluide. En cinq mois et avec un budget d'environ 170 000 euros, ils ont réalisé une rénovation aussi ambitieuse que chaleureuse. Résultat : un air de Californie souffle désormais sur ce coin paisible du XIe.
Au premier étage de la maison se trouvait un bureau bien ordinaire qui allait devenir une chambre tout confort. Pas assez optimisé et saturé d'objet, de câbles et de documents en tous genres, il disposait tout de même d'un sacré atout : un accès privilégié à la petite terrasse toute proche.
Afin de créer une vaste suite pensée comme un véritable espace de vie pour les parents, les architectes des lieux ont choisi de fusionner la chambre parentale d'origine avec l'ancien bureau et quelle bonne idée ! Chaque zone a ainsi été délimitée avec intelligence, sans cloison. Le coin nuit est à présent séparé du bureau, installé côté fenêtres, par une grande bibliothèque mi-hauteur qui offre du rangement de ce côté, comme de l'autre. L'ensemble est réchauffé par des teintes enveloppantes, un papier peint graphique signé Pascale Risbourg (modèle Loft Jazz), et un parquet d'origine simplement poncé puis verni en mat incolore.
Derrière la chambre parentale, une salle d'eau prolonge l'espace. À l'intérieur : une large douche et un meuble double vasque qui court le long du mur. Ici, les faïences bleues signées Casalux se marient parfaitement avec le carrelage blanc et un duo de miroirs dorés.
Digne d'un hôtel étoilé, cette suite parentale fait vite oublier le bureau sans âme qui occupait autrefois une partie de cet espace. Chapeau les archis !