Nous vivons aujourd’hui dans une société de surconsommation. On mange trop, on boit trop, on dépense trop, on accumule trop. Trop, trop, trop ! Et s’il existait une autre façon de s’épanouir ?
Imaginez une vie où il y a de la place pour la paresse, où l’on partage des expériences et non des choses, où l’on peut vivre dans une maison nette et aérée sans se cogner contre les coins de meuble ni farfouiller pendant une heure pour retrouver la télécommande. Comment ? On désencombre et on change ses habitudes !
Pour le minimaliste, chaque chose est à la fois belle et utile. Cela signifie qu’il n’y a pas d’objet qui ne serve à rien (si ce n’est de prendre la poussière). Et cela signifie qu’il n’y a pas de place pour des choses laides, même si elles sont pratiques. Le minimaliste réduit tout, les choses, la nourriture, les gestes... et profite plus. En prenant son temps, en étant concentré sur une chose à la fois, en savourant chaque instant, chaque bouchée d’un repas léger, ou la beauté d’une fleur ou d’une jolie théière, le minimaliste profite de la vie pour elle-même et se moque des conventions ou des modèles sociaux.
Le minimalisme c’est le choix de la liberté : ne plus être esclave de ce que les autres pensent (supposément) de nous, ne plus être esclave des choses (si on possède moins, on perd moins de temps à entretenir, nettoyer, réparer, etc.), ne plus être esclave des conventions sociales. C’est aussi dépenser moins, en objets inutiles, en vêtements que l’on ne portera jamais, en nourriture puis en produits de régime, etc.
En bref, on trie, on jette, on range, et on nettoie. Là, vous commencez à angoisser : comment faire, par où commencer, comment vais-je survivre sans être entourée de toutes mes choses…!? Pas de panique ! On y va pas à pas...
D’abord, triez ce qui est facile. J’entends par là les objets pour lesquels vous avez le moins d’attachement sentimental : la cuisine ou la salle de bain par exemple. Regardez objectivement tout ce que vous avez et faites un tri : d’un côté ce que vous voulez absolument garder, d’un autre ce que vous pouvez jeter, et enfin ce qui vous fait hésiter. Pour cette dernière catégorie, la recette est simple : tout ce que vous hésitez à jeter, emballez-le dans un carton que vous mettrez au garage. Attendez une ou deux semaines durant lesquelles vous savourerez le plaisir d’avoir plus de place et un environnement net et bien rangé, puis prenez un carnet et notez de mémoire tout ce qu’il y a dans le carton. Puis allez ouvrir le carton et comparez : tout ce que vous avez oublié de noter peut être jeté, car si vous ne vous en souvenez plus ça signifie que vous n’y teniez pas tant que ça. Si vous avez des choses en double, jetez-en un exemplaire. S’il y a des choses à réparer, faites-le et n’y pensez plus. Si vous avez fait des erreurs d’achat, jetez, vous n’êtes ni la première ni la dernière à avoir acheté quelque chose impulsivement pour le regretter aussitôt, déculpabilisez !
Apprenez à vous connaître, et arrêtez de vouloir vous donner une fausse image. Vous devez savoir ce que vous voulez vraiment, y compris en déco.
Choisissez le décor qui VOUS ressemble et refusez de le "déguiser" au nom du statut social. Vous voulez une déco punchy avec des coussins fluo et une litho d’Andy Warhol, foncez !
Vous préférez une ambiance boudoir ? Un intérieur zen Japonais ? Allez-y !
Vous vous devez à vous-même de vous créer l’espace qui vous ressemble et de vivre pour la vie elle-même et non pour les autres ou pour les objets.
Les objets sont là pour nous servir, non pour nous aliéner.