J'ai 43 ans, je suis mariée et je suis mère de deux garçons (9 et
11 ans). Ma passion pour la déco remonte à l'enfance : j'adorais dessiner
à longueur de journée, construire des maisons en briques, découper des photos
de magazines et changer la déco de ma chambre. C'est tout naturellement que
j'ai étudié aux Beaux Arts. J'ai ensuite assouvi mes envies créatives en travaillant
comme directrice artistique en agence de publicité. Aujourd'hui, J'ai évolué
du dessin à la peinture. Mon mari n'est ni bricoleur ni conseiller, il approuve,
c'est déjà pas mal ! Je pense que même si les goûts sont une affaire personnelle,
il s'agit aussi d'un entraînement perpétuel de l'oeil : repèrer les harmonies
de couleurs, de formes, savoir doser les espaces vides, faire le tri dans
l'offre des magazines déco, les catalogues de VPC, les grands magasins de
tissus, de meubles et de bricolage. Il faut faire un choix sans vouloir caser
toutes les tendances dans une seule maison. Le danger est adopté un
style à outrance. Chaque objet appartient à un même univers. J'aime
les appartements dans lesquels on peut respirer sans être oppressé par une
surcharge d'objets ou de meubles. Il y a 4 ans, mon mari et moi avons, dès
le premier coup d'oeil, vu le potentiel de cet appartement lyonnais. Nous
avons été séduits par le style de l'immeuble, très années 1950. Trop cloisonné,
embourgeoisé par des moulures, des corniches et du marbre, l'appartement a
fait une cure d'amaigrissement. J'ai d'abord effacé les cloisons qui
pouvaient être abattues mais sans changer la distribution des pièces pour
éviter de trop gros travaux de plomberie. Comme je n'étais pas sur place au
moment des travaux, j'ai fait confiance à un architecte d'intérieur.
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